Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

lundi 25 décembre 2017

Saint jour de NOËL



Crèche familiale de M Mme L. Avec leur aimable autorisation.


Joyeux Noël, à vous tous qui passez sur ce blog. Lecteurs réguliers ou occasionnels, croyants ou non,
que la Paix, la Joie, l'espérance de Noël illuminent vos cœurs et vos familles!

En ce Saint jour voici un texte du Père Michel-Marie Zanotti Sorkine:

"- Seule la poésie des choses soulève notre vie – la vraie poésie, celle qui, touchant le cœur, le fait pleurer de joie, d’émotion, de ravissement... 

Nous avons besoin de beauté pour vivre, et Dieu le sait. Vous connaissez le mot paradoxal et osé de Dostoïevski. Volontiers, en cette nuit, je vous le redonne : « L’humanité peut vivre sans la science, elle peut même vivre sans pain, mais sans la beauté, elle ne pourra plus vivre, car il n’y aurait plus rien à faire au monde. Tout le secret est là. » 


C’est la raison pour laquelle, cette nuit, Dieu notre Père fait ouvrir les yeux de son Fils pour la première fois dans un contexte, certes, pitoyable mais aussi magnifiquement féerique sous bien des aspects. La voûte étoilée de Bethléem avec cet astre qui surplombe déjà l’étable où dort l’Enfant-Dieu, l’intimité de la Sainte Famille protégée par la chaleur des animaux, sans parler de ce silence impressionnant qui devait envelopper de contemplation la pauvre mangeoire. 
Imaginez que Jésus fut né en plein jour, tranquillement à Nazareth, dans la chambre bleue préparée par ses parents : adieu les nuits d’étoiles, adieu la paille dorée, adieu l’âpre pauvreté du Fils de Dieu qui, en cette nuit bénie, détient la grâce d’émouvoir tous les hommes de la terre, faisant briller de lumière les yeux des plus petits et couler sur les joues usées des vieillards des larmes de tendresse.

Dieu est Amour ! L’Évangile le répète sur chacune de ses pages et parce qu’Il est Amour, Il est Beauté et j’ajoute volontiers ce soir : Poésie. Voyez, je crois vraiment que si la nuit de Noël existe telle qu’elle est, orchestrée et décorée par la Très Sainte Trinité, vécue en pleine nature au chant des anges et des bergers, c’est tout simplement pour tenter de restaurer en nous l’enfant que, peut-être, nous ne sommes plus. 


S'il en était ainsi, si nous étions devenus de pauvres adultes au regard dur, incapables de nous émerveiller, ce serait le moment de nous reprendre et de comprendre enfin – alors que la crèche s’ouvre devant nous – que Dieu seul peut embellir notre vie et plus encore la réchauffer, si elle avait pris froid à force de vivre au ras des pâquerettes dans un monde sans horizon d’éternité où la sagesse du Christ a de plus en plus de mal à se faire une place. 
Et puis, si Jésus est venu vivre sur la terre, s’Il a pris ce visage d’enfant, s’Il a fait ce long voyage qui, de la gloire, le met sur la paille, c’est aussi pour que nous comprenions que sans la présence de Dieu, notre vie devient froide, glacée comme ces hivers rudes et implacables qui frappent quelques régions du monde, semblant ne jamais laisser place aux autres saisons.


"Le cri"  Edvard Munch
Ainsi va le monde, dans la froidure quand il n’a pas de but et pas d’issue. Regardez-le chez nous, notre monde, regardez-le foncer droit dans la nuit : nuit de l’égoïsme, nuit de la solitude, nuit de la déprime, nuit de l’angoisse. Et ne me dites pas que j’exagère ! Comment voulez-vous qu’il en soit autrement ? Si l’on se coupe de la source de vie, si l’on s’éloigne de la crèche où Dieu nous montre concrètement les valeurs qu’Il veut que nous vivions, nous allons nous perdre. C’est en ce lieu, centre cosmique de la beauté, que Dieu nous enseigne la valeur suprême de l’amour, mais aussi de la simplicité, du courage, du don de soi et de la nécessité aussi d’assumer une certaine pauvreté lorsqu’elle est notre lot, pauvreté qui nous libère de cette envie effrénée d’avoir toujours plus.


En restant proche de la Sainte Famille, nous avons
tout à y gagner, car le monde dans lequel nous vivons, ne nous offre qu’un bonheur fait d’argent, de bien-être, de prétendu plaisir, de confort, mais tout ça, même si on le possède, ça ne va pas très loin, ça ne comble pas ! Je ne vous apprends rien, n’est-ce pas ? En vous disant cela, je pense à ce mot, presque tragique, de l’ambassadeur et écrivain Paul Morand, membre de l’Académie Française. Au sommet de sa carrière, il s’était écrié : « J’ai eu beaucoup de plaisir et presque jamais de joies ! » C’est tragique : être tout en haut de l’affiche, apparemment ne manquer de rien, ni de talent, ni d’argent, ni de notoriété, et ne pas connaître la joie. 
La joie, c’est Dieu qui la donne ! Si nous restons uniquement sur le système terre, nous savons bien qu’il y a au bout du voyage, quand ce n’est pas en cours de route, notre sœur la souffrance ; et de toute façon, toujours en bout de parcours, cette satanée mort qui nous obsède et qui gâche tout. Eh bien, c’est aussi pour nous délivrer de cette peur que l’Enfant-Jésus débarque du Ciel chez nous ce soir pour nous dire à chacun : « Je viens de loin, je viens de l’autre monde pour te dire à l’oreille que je t’aime et que mon Père promet l’éternité aux enfants des hommes qui lui font confiance. »

Cet enfant qui vient de naître, c’est le créateur de l’univers, le concepteur du bonheur, le sauveur de toute l’humanité, celui qui nous apprend à ordonner notre existence à partir de priorités simples que Dieu a définies une bonne fois pour toutes et qui travaillent toutes à notre bonheur. 
Car Dieu veut voir ses enfants heureux dès ici-bas, pas seulement dans le Ciel de l’éternité, non, ici, tous les jours. Et pour être heureux selon Dieu, vous savez, au fond, il faut peu de choses. En premier lieu, il faut être relié à Lui. Qu’on se le dise : Dieu n’est pas un danger pour l’homme, Il n’est pas une invention moyenâgeuse qui nous empêcherait de vivre, brimant notre liberté comme le monde voudrait nous le faire croire en nous suppliant de nous affranchir au plus vite de Sa présence dominatrice, non !
Dieu est tout simplement un père, un bon père, patient, extrêmement patient avec les hommes qui, bien que comblés de mille choses, ne sont pas toujours reconnaissants. 
Nous venons de Dieu, nous existons parce que Dieu existe, nous recevons tout de Lui à commencer par la potentialité de respirer. Depuis la venue de Dieu sur la terre, nous savons qu’il y a plus grand que l’homme, et que cet être que nous appelons Dieu, c’est Lui et Lui seul qui tient la vie des hommes entre Ses mains. Oui, viscéralement, nous dépendons du Père Céleste, et dès que nous voulons faire cavalier seul en nous éloignant de Lui, alors qu’Il nous aime avec une densité qu’aucun être sur la terre ne peut rejoindre, notre vie commence à s’abîmer et à se perdre au sens le plus fort de ce terme, et nous perdons la joie. 

Croire en Dieu, mais quelle merveille ! On est fou de ne pas se jeter dans ses bras ! Croire en Jésus, L’aimer, Lui parler, Le prier et vivre avec Lui en lui faisant confiance sur chaque jour qui passe, c’est le minimum vital sans lequel le bonheur terrestre est compromis !

Voilà le mode d’emploi du bonheur : Jésus dans le cœur et l’amour dans les mains !

Bon et Saint Noël ! -"





dimanche 24 décembre 2017

Sois sans crainte Marie



ÉVANGILE - selon saint Luc 1, 26 - 38
26 En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
28 L'Ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
29 A cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
30 L'Ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus.
32 Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
33 il règnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n'aura pas de fin. »
34 Marie dit à l'Ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
35 L'Ange lui répondit :
« L'Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-haut
te prendra sous son ombre ;
c'est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
36 Or voici que, dans sa vieillesse, Elisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu'on l'appelait « la femme stérile ».
37 Car rien n'est impossible à Dieu. »
38 Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l'Ange la quitta. 






Nous voici arrivés à la veille de Noël; depuis trois semaines, nous préparons nos cœurs à accueillir la venue du Messie dans notre monde et notre joie est grande à l'approche de cet événement!
Nous savons bien hélas que de nombreux pays ne souhaitent pas entendre parler de la venue de notre Sauveur et combattent toutes expressions religieuses et artistiques ayant trait à Noël. 
Même dans notre pays de "libertés" les crèches sont par endroit bannies du paysage public. Comme si encore aujourd'hui, cet enfant nouveau-né faisait peur!
Confions avec amour et ardeur, au cœur de Marie notre maman, ces peuples, ces personnes qui n'ont pas encore eu la grâce de rencontrer "Le Fils du très haut, l'Emmanuel, Dieu avec nous"






Réjouis-Toi, rayonnement de joie, réjouis-Toi, par qui le mal a disparu, réjouis-Toi, Tu relèves Adam de sa chute, réjouis-Toi, par Toi Ève ne pleure plus. 

Réjouis-Toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes, réjouis-Toi, abîme impénétrable, même aux anges, réjouis-Toi, car Tu deviens le trône et le palais du Roi, réjouis-Toi, porteuse de Celui qui porte tout. 

Réjouis-Toi, Étoile annonciatrice du Soleil Levant, réjouis-Toi, par qui Dieu devient petit enfant, réjouis-Toi, car Tu renouvelles toute créature, réjouis-Toi, en Toi nous adorons le Créateur. 

Réjouis-Toi, Mystère de la Sagesse Divine, réjouis-Toi, Foi de ceux qui prient en silence, réjouis-Toi, qui as part aux miracles du Christ, réjouis-Toi, miracle proclamé par les Anges. 

Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur, Alléluia, Alléluia, Alléluia.

Réjouis-Toi, échelle par qui Dieu descendit du Ciel, Réjouis-Toi, Pont conduisant au ciel ceux qui sont sur la terre, réjouis-Toi, Ton enseignement surpasse tout savoir, réjouis-Toi, Tu illumines lesprit des croyants. 

Réjouis-Toi, par qui les cieux se réjouissent avec la terre, réjouis-Toi, par qui la terre jubile avec les cieux, réjouis-Toi, bouche fermée des apôtres, réjouis-Toi, fermeté des témoins du Christ. 

Réjouis-Toi, qui rends inébranlable notre foi, réjouis-Toi, qui sais la splendeur de la grâce, réjouis-Toi, par qui lenfer est dépouillé , réjouis-Toi, qui nous revêts de gloire. 

Réjouis-Toi, Mère de la Lumière sans déclin, réjouis-Toi, Aurore du jour véritable, réjouis-Toi qui illumine le mystère de la Trinité, réjouis-Toi, Allégresse de toutes les générations. 

Réjouis-Toi, Marie comblée de grâce. Alléluia, Alléluia, Alléluia. 

Réjouis-Toi, Mère de lAgneau et du Pasteur, réjouis-Toi, Bergerie de lunique troupeau, réjouis-Toi, qui nous libères des œuvres de ténèbres, réjouis-Toi, Tu nous ouvres les portes du Paradis. 

Réjouis-Toi, qui nous délivres de la mort et du tombeau, réjouis-Toi, par qui le Paradis sentrouvre de nouveau, réjouis-Toi, clé du Royaume du Christ et porte du Ciel, réjouis-Toi, espérance des biens éternels. 

Réjouis-Toi, rayonnement du Soleil Véritable, réjouis-Toi, Éclat de la Lumière sans sans couchant, réjouis-Toi, qui illumines nos cœurs, réjouis-Toi, Flambeau portant la Lumière inaccessible. 

Réjouis-Toi, Toi qui fais couler des fleuves d'Eau Vive, réjouis-Toi, Image vivante de l'eau du baptême, réjouis-Toi, Coupe puisant la joie, réjouis-Toi, Vie de joie mystérieuse. 

Réjouis-Toi, O Mère du Sauveur. Alléluia, Alléluia, Alléluia

dimanche 17 décembre 2017

Une nouvelle identité annoncé



ÉVANGILE - selon saint Jean 1, 6-8. 19-28

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
7 Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
8 Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

19 Voici le témoignage de Jean,
quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem
des prêtres et des lévites pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
21 Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit : « Je ne le suis pas.
– Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit : « Non. »
22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse
à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
23 Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert :
Redressez le chemin du Seigneur,
comme a dit le prophète Isaïe. »
24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
25 Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu,
si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
26 Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous
se tient celui que vous ne connaissez pas ;
c’est lui qui vient derrière moi,
et je ne suis pas digne
de délier la courroie de sa sandale. »
27 Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain,
à l’endroit où Jean baptisait.




St Jean Baptiste Le Titien, 1555
 musée du Prado. Madrid

Jean n'est pas un disciple qui suit le Maître. Il est devant. Précurseur. 

Il annonce la lumière qui vient. Témoin. Il trace une piste pour Jésus et ne se définit que par rapport à lui tout en gardant une humble place:

"Je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales."

Certaines personnes souffrent d'être seulement connues par leur rapport à un autre: être le fils du Professeur X ou la mère de l'assassin Y... Elles ne sont pas reconnues pour elles-même. 


Jean n'est pas gêné par cela. Il insiste même sur cette relation.
Son père Zacharie l'avait annoncé:

"Tu seras appelé prophète du Très-Haut; tu marcheras devant à la Face du Seigneur et tu prépareras ses chemins. (Luc1,76)"

Jean annonce ainsi notre identité à naître: être reconnu(e) comme fille/fils de Dieu.

Vers dimanche

samedi 16 décembre 2017

Comment vivre Noel


Benjamin Pouzin, l'un des guitaristes de Glorious, nous offre une belle catéchèse sur le sens de Noël.

Il souligne que le « vrai enjeu est d’ouvrir notre porte au Christ » et que « notre cœur est à l’image d’une étable » car « parfois il sent un peu mauvais, il n’est pas parfait mais je suis content de l’accueillir ». 

Le membre fondateur de Glorious nous fait toucher au vrai sens de Noël en nous invitant à ouvrir notre cœur à Joseph et Marie en ce temps de l’Avent.

Regardons ensemble cette vidéo:



Bonne préparation à NOËL!

mercredi 13 décembre 2017

Oeufs brouillés


Pour un brunch ou un petit repas rapide du soir.

4 gros œufs ou 6 moyens
20 g de beurre
30 g de crème fraîche épaisse 
1 c. à café rase de sel 


Faire fondre le beurre dans le bol 2mn/50°/Vit1
Avec un pinceau étaler le beurre sur la paroi du bol jusqu'à mi-hauteur.
Mettre les œufs, la crème dans le bol et programmer 12mn/100°/Vit2 en ôtant le gobelet doseur.


Vérifier la cuisson des œufs (qui dépend de leur taille et de la température de départ, la cuisson peut aller jusqu'à 18mn), et reprogrammer quelques minutes si nécessaire. Attention de ne pas trop cuire, cela doit rester très moelleux.
Retirer le bol de sa base, bien remuer avec la spatule et verser dans le plat de service.

Sur la photo: présenté avec des croûtons au pesto de basilic.


Variantes à ajouter en fin de cuisson :
A la ciboulette: ajouter 1 c à c de ciboulette ciselée.

Au saumon : 2 tranches de saumon coupées en petits morceaux. Diminuer la quantité de sel.

Aux asperges : une dizaine de têtes d'asperges cuites, coupée en fines rondelles.

Aux tomates : 1 gobelet 1/2 de tomates concassées épépinées et coupées en dés.

Au truffes : le contenu, égoutté et coupé en petits dés, d'une petite boîte de pelure de truffes. Garder le jus pour parfumer une sauce.

Au safran : une petite dose de safran en poudre en début de cuisson et, au bout de 5 min quelques filaments de safran ayant macéré 15 min. dans 1/2 c. à café d'huile d'olive.


Conseil Thermomix : 
Réaliser des aumônières au saumon fumé : déposer au centre d'une tranche de saumon fumé une grosse cuillerée à café d’œufs brouillés et ficeler l’aumônière avec un brin de ciboulette.

Source: "A table avec Thermomix"

dimanche 10 décembre 2017

Préparation et conversion



ÉVANGILE – selon saint Marc 1, 1 – 8

1 Commencement de l’Evangile de Jésus,
Christ, Fils de Dieu.
2 Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour ouvrir ton chemin.
3 Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du SEIGNEUR,
Rendez droits ses sentiers.
4 Alors Jean, celui qui baptisait,
parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion
pour le pardon des péchés.
5 Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem,
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain,
en reconnaissant publiquement leurs péchés.
6 Jean était vêtu de poil de chameau,
avec une ceinture de cuir autour des reins,
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
7 Il proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
8 Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

JEAN EST LE DERNIER GRAND PROPHÈTE, le dernier personnage de l'Ancien Testament qui ait annoncé le venue du Christ. Il est donc par excellence la figure du temps de l'Avent, la figure de la préparation de la rencontre entre Dieu et les hommes dans la chair.


S. Jean-Baptiste, par J. Leonardo
de Chavacier (1601-1653)
Sa prédication est tout entière orientée en ce sens, et nous pourrions la résumer par cette phrase que nous connaissons bien: Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.

Cette prédication s'accompagne d'un geste caractéristique, au point qu'il devient le second prénom de Jean: le baptême. C'est un baptême de conversion pour le pardon des péchés. 


Nous comprenons que pour Jean Baptiste, la préparation de la venue du seigneur est synonyme de conversion. Le temps de l'Avent est alors un temps privilégié pour notre conversion. C'est d'ailleurs pourquoi la couleur liturgique du temps de l'Avent est le violet.

Profitons de ce temps qui nous est donné pour nous convertir, c'est-à-dire pour emprunter résolument le chemin du Seigneur, en changeant notre vie.
Préparons la venue glorieuse du Seigneur Jésus lors de l'avènement du royaume de Dieu, tant qu'il en est encore temps!


Saint Pierre nous aide à mieux comprendre en soulignant que certains prétendent qu'il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous.
Le temps qui nous sépare de l'avènement du royaume est donc un cadeau de patience de Dieu, pour que tous parviennent à la conversion.
Saisissons donc cette chance qui nous est donné d'une conversion pleine d'espérance, qui nous prépare à la rencontre avec le Sauveur du monde!

Père Sébastien Thomas, Magnificat

samedi 9 décembre 2017

Saint Pierre Fourier

Saint Pierre Fourier (peinture sur cuivre, au Musée lorrain.
Saint Pierre Fourier (1565-1640), je connaissais de nom mais je ne m'étais jamais penchée sur sa vie, son histoire. C'est en allant faire un petit tour sur le site: "Notre histoire avec Marie" que j'ai réellement découvert cet homme exceptionnel de charité, de bonté, d'humilité.
Franc-comtoise depuis 26 ans, je ne savais même pas qu'il avait vécut en exil les dernières années de sa vie à quelques 70 kms de chez moi! 
Je reproduis ici le bel article de l'abbé François-Marie Boucher, recteur de la basilique Saint Pierre Fourier à Mattaincourt dans les Vosges, trouvé sur le site nommé ci-dessus.


Contexte historique. 

La vie de Pierre Fourier s’étale sur deux périodes contrastées : une période bienheureuse lors du règne des ducs de Lorraine dont il était le conseiller (Charles III (de 1545 à 1608) et son fils Henri II (de 1608 à 1624)) ; et une période malheureuse qui le mena à l’exil pendant la Guerre de Trente Ans (1618-1648), avec l'occupation des duchés par la France et ses alliés. 


Une enfance pieuse et studieuse. Pierre Fourier naît à Mirecourt (Vosges) en Lorraine, le jour de la Saint-André (30 novembre) 1565, au début de la neuvaine à l'Immaculée Conception. 
Issu d'une famille de marchands de tissus comme saint François d'Assise, il grandit avec ses frères Jacques et Jean et sa sœur Marie : en donnant de tels prénoms, les parents voulaient qu’ils se souviennent de leur vocation à la sainteté. 



Le contexte du temps est marqué par l'application du Concile de Trente, terminé en 1563, et par la victoire de Lépante contre les Ottomans le 7 octobre 1571. Dés son enfance, il est un élève studieux et priant, à un tel point qu'après de brillantes études chez les Jésuites de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), il est connu par cet adage : « Soit il prie, soit il étudie. » 


Un homme de prière. 

En 1585, Pierre Fourier, âgé de 20 ans, décide de se consacrer entièrement à Dieu chez les Chanoines réguliers de saint Augustin, à Chaumousey près d’Épinal (Vosges). Ordonné diacre en 1588 et prêtre en 1589 à Trèves en Allemagne, il célèbre sa première messe à l'abbaye de Chaumousey le 24 juin. 



Il revient ensuite à l'Université de Pont-à-Mousson, où il suit pendant sept ans des études de théologie et de droit. Il est formé à la théologie de saint Thomas d’Aquin. La Lorraine, partie intégrante du Saint Empire romain germanique, connaît à cette époque une période marquée par le déclin du régime féodal et l'affermissement de l'autorité de l'État. 
Il revient à l'abbaye de Chaumousey en 1595 et administre la paroisse du village qui dépend de l'abbaye jusqu'en 1597. C’est cette même année, le 1er juin, qu’il arrive à Mattaincourt (Vosges) pour y vivre un long ministère de presque 40 ans en appliquant sa devise : « Ne nuire à personne, être utile à tous. » On dit que, quatre décennies plus tard, les paroissiens se souvenaient encore de son premier sermon, marqué par une gravité solennelle. Cette paroisse où résident de nombreux foyers protestants est alors considérée par les autorités catholiques comme un village déchristianisé. 




Le « Bon Père de Mattaincourt ». 

Proche de tous les petits et des humbles, le « Bon Père de Mattaincourt » est l'inventeur du premier « crédit mutuel » en instituant la « Bourse de Saint-Epvre » : une caisse de prévoyance et de secours mutuel pour distribuer des vivres aux miséreux et qui prête sans gage et sans intérêt aux artisans en difficulté. Il organise aussi une soupe populaire et crée un système d'entraide proche de l’actuel Secours Catholique appelée alors « Petite dévotionnette »[1], composé d’une équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent. 

Le Père Fourier promeut par ailleurs des règles d’hygiène simples auprès de la population (nourriture saine, salubrité des locaux, pureté de l'eau) et lutte sans se dérober contre la Grande Peste de 1631-1632 en transmettant notamment à ses paroissiens les pratiques pour limiter la propagation du fléau. 




Lorsque des religieuses lui conseilleront de quitter la paroisse pour échapper à la peste, il leur répondra : « Mes bonnes sœurs, si vous saviez ce que c'est d'être curé, c'est-à-dire pasteur des peuples, père, mère, capitaine, garde, guide, sentinelle, médecin, avocat, procureur, intermédiaire, nourricier, exemple, miroir, tout à tous, vous vous garderiez bien de désirer que je m'absente de ma paroisse durant cette saison » (Lettre du 23 Mai 1631 aux Sœurs de Bar-le-Duc). 

Sa générosité est sans pareille : un soldat de passage, à qui le Père offrit un bon repas le jour de Pâques, lui lance : « Je suis content. Je prie Dieu de bon cœur, pour l’honneur de Son Église, que tous les curés vous ressemblent ! » 


Un enseignant dans l’âme. 


Attentif à la nécessité d’instruire les petites filles de Lorraine, le Père Fourier fonde avec la future
bienheureuse Alix Le Clerc (1576-1622), native de Remiremont (Vosges), dont il est le directeur spirituel, la Congrégation enseignante des Sœurs de Notre-Dame (appelée également la congrégation des Chanoinesses de Saint-Augustin). La première de ces écoles gratuites ouvre en 1598 à Poussay à moins de 10 km au nord de Mattaincourt. Grâce à l’ouverture d’esprit du Père, les religieuses enseignantes feront aussi la classe aux petites protestantes dont on respecte les croyances. 



Au cours de cette expérience, le Père Fourier invente le désormais célèbre « tableau noir » pour l'apprentissage de la lecture en commun. Le cardinal Charles de Lorraine approuve les statuts de la congrégation le 8 décembre 1603, tandis que le pape Urbain VIII donnera son accord en 1628. De nombreuses écoles s’ouvrent dans tout l’Est de la France actuelle (Nancy, Verdun, Bar-le-Duc, Mirecourt…), et jusqu’à Luxembourg en 1627. À la Révolution, la congrégation comptait 84 monastères et 4 000 religieuses. 

En exil. 


« Nous avons un bon Souverain : Notre Seigneur, et une bonne Souveraine : Notre-Dame »
Jacapo Torriti
Choeur de la Basilique Sainte Marie Majeure à Rome (1291-1295)
Vivant la charité et la miséricorde dans sa paroisse, située entre Mirecourt et Vittel, il devient également le conseiller des ducs de Lorraine à un tel point qu'en 1636, il doit fuir en exil en Franche-Comté, poursuivi par le cardinal Richelieu qui veut rattacher la Lorraine à la France. Après quatre années finales de prières ferventes dans la ville de Gray (Haute-Saône) au diocèse de Besançon, il s'endort dans la Paix du Seigneur au lendemain de la fête de l'Immaculée Conception, le 9 décembre 1640, après ces paroles : « Nous avons un bon Souverain : Notre Seigneur, et une bonne Souveraine : Notre-Dame », si bien que son cœur est gardé dans un reliquaire en la basilique Notre-Dame de Gray. Saint Pierre Fourier écrivait : « Je veux mettre ma plume entre les mains de Notre-Dame et ne plus rien écrire qu’en sa présence. »   

Un précurseur devenu saint. 

Basilique Saint-Pierre-Fourier.
Prêtre marial aux orientations sociales, Pierre Fourier est béatifié par le pape Benoît XIII le 29 janvier 1730 et canonisé le 27 mai 1897, voici 120 ans, par Léon XIII. Il repose maintenant dans la basilique qui porte son nom, à Mattaincourt dans le diocèse de Saint-Dié, où il est vénéré comme saint patron des éducateurs et des prêtres de Lorraine. Liturgiquement, il est commémoré le 9 décembre. 

Ses biographes l’ont décrit comme un pionnier de la Réforme catholique (dans le sillage du Concile de Trente) et en matière d'éducation (enseignement des filles et développement de la méthode pédagogique dite « simultanée » où tous les élèves travaillent la même chose en même temps).


[1] Pierre Fourier, Sa Correspondance 1598-1640 recueillie par Sœur Hélène Derréal. Presses Universitaires de Nancy 1989, tome 3, page 391.

Abbé François-Marie Boucher.

Pour clore cet article prenons un instant pour prier avec les mots de Saint Pierre Fourier:

Mon doux Jésus, emprisonnez mon cœur dans l'amoureuse Plaie de Votre côté.

Mon doux Jésus, acceptez, s’il vous plaît,
l’offrande très humble que je vous fais de mon cœur,
afin que vous l’emprisonniez dans l’amoureuse plaie de votre côté.
Ô la belle prison !
Ô l’aimable cachot !
Que David demande des ailes pour s’envoler vers le trône de gloire ;
pour moi, tout le temps que je serai dans cette vallée de larmes,
je ne désire point sortir du Cœur de mon Jésus.
Ô Cœur adorable, que je fonde en vous
et ne sois plus qu’une même chose avec vous !

Ainsi soit-il.

vendredi 8 décembre 2017

Prière pour la fête de l'Immaculée conception.



Très Sainte Vierge Marie, Reine des Anges et des saints, Médiatrice de toutes grâces, nous trouvons refuge et protection auprès de votre Cœur Immaculé, car vous êtes notre Mère.

Accordez-nous, comme vous l’avez promis aux trois pastoureaux de Fatima, de savoir offrir chaque jour notre vie pour le salut des pécheurs.

Que votre amour maternel touche les cœurs endurcis par le péché pour que tous les hommes, sauvés par le sang de votre Fils versé sur la croix, trouvent le chemin de l’amour, de la pénitence et de la réconciliation avec Dieu et avec leurs frères.

 Alors, nous pourrons chanter tous ensemble et d’un seul cœur le triomphe de votre maternelle Miséricorde. Amen

 Robert, cardinal SARAH
Le Vatican, le 25 mars 2017


Relire ICI l'article sur l'origine de cette fête.

mardi 5 décembre 2017

Tarte d'Automne


Quel parfum délicieux s'échappait du four! 
Et quel plaisir de retrouver en bouche les goûts si bien assortis des produits de la forêt et du jardin!

Ingrédients pour 4 personnes 

1 pâte brisée ICI ou du commerce
100 g de châtaignes cuites, brisées
200 g de potiron ou potimarron  
1 00 g de chanterelles ou girolles ou autres champignons des bois
1 cuillère à soupe de noisettes mondées
1 cuillère à soupe de pignons de pin
1 échalote grise
250 g de crème liquide
3 oeufs
40 g de beurre demi-sel
50 g de lait demi-écrémé
50 g de fromage râpé
Sel
Poivre


Préparation 

Faire la pâte brisée recette ICI, la mettre au frais pendant la préparation des "fruits" d'automne
Préchauffer le four à 180°C (th.6).


Faire griller à sec dans une petite poêle les noisettes concassées et les pignons. Réserver.



Éplucher l'échalote, l'émincer.
Nettoyer les girolles.
Dans une poêle, faire revenir les échalotes dans 20 g de beurre puis y mettre les champignons. Faire légèrement suer. Réserver.



Laver, peler et râper le potiron. 
(Au TM: Mixer 5s/Vit5)
Dans la même poêle, remettre 20 g de beurre et faire revenir 2 minutes les châtaignes en brisures et le potiron râpé.  Réserver.

Dans un ramequin, délayer la maïzena dans le lait.

Dans un saladier, battre les œufs avec une pincée de sel. Ajouter la crème, le mélange lait-maïzena. Vérifier l'assaisonnement.
(Au Thermomix, mettre la maïzena, le lait , les œufs, le sel, la crème, mixer 20s/Vit4 )

Sur votre plan de travail, étaler la pâte brisée. La disposer dans un plat à tarte. À l'aide d'une fourchette, piquer le fond de la tarte. Disposer les girolles et le mélange châtaignes/potiron, puis les noisettes/pignons. 
Verser la préparation liquide dessus. Recouvrir de fromage râpé.

Enfourner à 180° et cuire pendant 40 minutes.

Servir avec une salade verte agrémentée de vinaigre balsamique et de noisettes concassées.




Remarques: 
- J'ai utilisé des châtaignes fraîches. Pour enlever facilement les 2 peaux des châtaignes procéder ainsi:
- Faire une incision sur la première peau avec un couteau à légumes. Placer les châtaignes le plus à plat possible entre 1/4 d'h et 30 mn au congélateur, puis les plonger 5 bonnes minutes mn dans l'eau bouillante. Les égoutter et les éplucher. Le choc thermique va décoller la 2 ème peau qui partira ainsi très facilement avec la première. Pour cette recette elles finiront de cuire au four. Sinon les cuire à l'eau ou à la vapeur en fonction de vos besoins.

- Pour gagner du temps vous pouvez prendre des châtaignes surgelées et cuire comme indiqué sur le paquet.

- Pour les champignons si vous n'en n'avez pas des frais prendre des champignons en mélange forestier en boite ou surgelé.

- Si vous n'avez pas beaucoup de temps devant vous, vous pouvez faire cette tarte en 2 temps: la veille préparer tous les légumes, mettre dans une boite hermétique au frais. Le jour J: la pâte, le flan aux œufs. Assembler le tout et... au four!


Sur le marché....