Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

dimanche 22 juin 2014

L’homme ne vit pas que de pain… (Dt8,2-16)

Sous titre de mon blog, cette phrase tirée d’un passage du Deutéronome, veut nous montrer que si les nourritures terrestres sont importantes (et combien d’hommes de femmes et d’enfants ne mangent pas à leur faim?) nous ne devons pas oublier Qui nous les procure et Qui nous donne un Pain nouveau, impérissable!
Allégorie de l'Eucharistie (détail) Alexander Coosemans (1627-1689)
Musée de Tessé, Le Mans.

La fête de ce jour  “La Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ” ou Fête Dieu nous redit quel magnifique cadeau notre Père du ciel nous fait en nous donnant cette “manne” quotidienne qu’est le Corps et le Sang du Christ dans l’Eucharistie!
Évangile selon St Jean chapitre 6, 51-58
Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait :« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »





Si Jésus-Christ a voulu se faire pain, c’est pour que nous le mangions! 
Nous pouvons avoir l’impression que le Seigneur se répète dans ce passage de l’Évangile, mais n’est-pas pour nous encourager à croire en ses paroles « dures ». 
Ses auditeurs ont pu se demander si cet homme n’avait pas perdu la raison : déclarer à son public qu’il lui faut le manger, au sens propre du terme ! Impossible sans la foi. 
Nous pouvons entendre ainsi cette question des Juifs : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » 


Dans le sacrement de l’Eucharistie, c’est réellement Jésus-Christ qui se donne à nous. 
C’est le sacrement de l‘union à Dieu qui alimente et entretient la vie divine en nous, et nous fait demeurer unis à lui. 
Manger le Corps du Christ et boire son Sang est le moyen le plus sûr pour nous de rester unis à Jésus. 

Pourquoi Seigneur as-tu « inventé » que nous te mangions ? 
Parce qu’il désire nous communiquer sa Vie Divine. Jésus possède la vie, encore plus, il est la Vie (cf. Jn, 14,6) et il n’est venu que pour nous la donner, et que nous l’ayons en abondance (cf. Jn 10,10).

De même que le pain comme nourriture est nécessaire à la vie de l’homme, de même une nourriture adéquate, le Pain de Vie est nécessaire à la vie éternelle.

Dès notre vie sur terre, dès aujourd’hui je peux vivre de la vraie Vie, la vie surnaturelle. 

Comme le pain pour le corps, ce Pain de Vie conserve et soutient, augmente, restaure et fait s’épanouir la vie de Dieu en nous. 


Quand nous mangeons, par le processus d’assimilation, nous convertissons la nourriture en notre propre substance. Mais quand le Christ se donne en nourriture, c’est nous qui sommes transformés en lui. 

Saint Augustin écrit en faisant dire au Christ : « Je suis l’aliment des forts : aie la foi et mange-moi. Mais tu ne me changeras pas en toi ; c’est toi qui seras transformé en moi ». (Confessions L. VII, c.4.) 

Et Saint Thomas d’Aquin explique : « Il s’ensuit que l’effet propre de ce sacrement est une telle transformation de l’homme dans le Christ qu’il peut véritablement dire : je vis ; non, ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi ». (In IV Sentent. Dist. 12, q. 2, a. 1.). 

Ceci est possible parce qu’en recevant Jésus-Christ, nous le recevons tout entier : son corps, son sang, son âme, son humanité, sa divinité. 


La manne du désert.
C’est le Pain venu du ciel, c’est-à-dire donné par Dieu. Nous ne nous le sommes pas procurés tous seuls. C’est notre Dieu lui-même qui nous nourrit, comme il l’a fait avec nos pères, le peuple d’Israël, au désert. Avec les paroles du psaume nous pouvons chanter : « Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ».

Manger Jésus-Christ nous donne donc la vraie Vie, l’Éternelle. 
C’est le Pain du ciel qui nous est donné. 
Par cet aliment, Dieu demeure en nous, et donc nous avons la Vie en nous. 

Cette union à Dieu veut nous entraîner principalement à partager ses mêmes sentiments et désirs. Saint Paul nous y invite : « Ayez en vous les sentiments qui furent dans le Christ Jésus » (Phi 2,5). 
C’est-à-dire l’Amour. Le Fils est tout d’abord aimé du Père, il l’aime et il nous aime.

Cet amour est la raison pour laquelle il s’offre au Père pour nous. Partager les sentiments du Christ, c’est brûler du même amour et se faire offrande au Père avec Christ. 

En cette solennité du Corps et du Sang de Dieu fait homme, contemplons et adorons ce mystère. 
Adoration du Saint Sacrement. Lisieux.


(Cette méditation s’inspire du livre Le Christ Vie de l’âme (1917) Deuxième Partie : Fondement et double aspect de la vie chrétienne, 8. - Le pain de vie - de Dom Columba Marmion (1858-1923), abbé de Maredsous.
Proposée par Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi. 



vendredi 20 juin 2014

Salade à la sicilienne. (Varoma)




Cette salade est délicieuse! Je craignais un peu le piquant des oignons. Mais le fait de les passer quelques minutes à la vapeur, les a bien adoucis sans leur faire perdre leur couleur, ni leur croquant.

Ingrédients pour 4 portions

400 g d'oignons rouges
50 g de vinaigre rouge
800 g de crevettes roses entières
1 citron, coupé en rondelles
1000 g d'eau
1 pincée de sel
400 g de tomates cerises, coupées en deux

Assaisonnement:

4 branches de persil, les feuilles seulement.
1 gousse d'ail
50 g d'huile d'olive, extra vierge
1 c. à café de sel
poivre blanc


Préparation

La salade:
Laver les oignons et les couper en fines rondelles, les mettre dans un bol, les arroser de vinaigre.

Éplucher les crevettes sans enlever la tête et retirer le cordon noir. Les mettre dans le Varoma avec 3 tranches de citron.

Mettre l'eau, une pincée de sel et une tranche de citron dans le bol. Placer le Varoma et régler 15 min/Varoma/Vit 1. Mettre les crevettes dans un plat, retirer les têtes et
réserver.

Retirer les oignons du vinaigre et les déposer sur le plateau du Varoma.

Positionner le Varoma et régler 5 min/Varoma/Vit 1.
 

Mettre les oignons sur un plat à service, ajouter les tomates coupées en 2 et placer les crevettes pardessus.

La sauce:

Vider et sécher le bol.
Mettre le persil et l’ail dans le bol et mixer
5 sec/Vit 7.
Arroser d'huile d'olive, saler et poivrer, et décorer avec des tranches de citrons.

Servir froid ou à température ambiante. 


Remarques:

Comme je voulais faire juste une petite entrée pour deux, j'ai bien réduit les proportions: 2 oignons moyens et 250 g de crevettes environ. Mes crevettes étaient déjà cuites et épluchées. J'ai donc réduit le temps de cuisson, à peine 10 min et 5 min avant la fin j'ai ajouté à côté dans le Varoma les oignons.

Pour moi quand on fait bouillir de l'eau salée, l'eau s'évapore et le sel reste. C'est le principe des marais salant, il me semble. Alors je me pose la question de savoir à quoi sert de mettre du sel dans l'eau qui fait la vapeur, si vous avez une réponse... ;-)

J'ai l'impression que cette recette utilise des crevettes crues et j'en trouve rarement par chez moi. Si vous utilisez des cuites attention au temps de cuisson.
 

mardi 17 juin 2014

Velouté de mâche. (Varoma)

Étonnant ce velouté, tout en finesse et en saveur! Ce n’est plus trop la saison de la mâche, mais servi glacé dans des verrines, ce potage devient un agréable amuse-bouche à l'apéritif.

Chaud ou froid, il a toute sa place dans un repas de fête.

J'ai un peu tardé pour publier cette recette faite de nombreuses fois cet hiver:
la couleur vert ne passe pas trop bien sur mon Sa---ng! Clignement d'œil Du coup je ne trouvais pas la photo très engageante! 
Mais je vous assure que le potage lui, est délicieux!


1 bel oignon
2 belles gousses d'ail
30 g de beurre
150 g de pommes de terre coupées en morceaux
1/2 c à c de sel
1/4 c à c de poivre
1 cube de bouillon de volaille
600 g d'eau
200 g de mâche bien lavée
60 g de poitrine fumée ou de lard coupé en lardons
100 g de crème fraîche
1 pincée de sucre
1 c à c de jus de citron
1 trait de sauce Worcestershire



Préparation :
Mettre l'oignon et l'ail dans le bol et mixer 3 sec/Vit5.

Racler les parois du bol.

Ajouter le beurre et régler 2 mn/Varoma/Vit1.

A la sonnerie, ajouter les pommes de terre et mixer 3 sec/Vit5.

Ajouter le sel, le poivre, le bouillon en cube et l'eau. Régler 12 mn/100°/Vit1.

Mettre la mâche dans le Varoma, mettre le Varoma en place, cuire 3 mn/Varoma/Vit1.

Ajouter la mâche et le reste des ingrédients dans le bol 
à l'exception des lardons et mixer 30 sec/Vit10.

Faire frire les lardons dans une poêle (sans ajout de matière grasse).

Verser le velouté dans les assiettes et répartir les lardons sur le dessus.
Servir chaud.

Remarques: J’ai réalisé une fois ce velouté avec:  moitié mâche et moitié persil, c’était extra aussi!
A tester également avec du cresson (saveur un peu plus piquante), des fanes de carottes ou de radis.

Si vous ne connaissez pas  la sauce Worcestershire
et hésitez  à l'utiliser,  je vous rassure cela fait un très beau mariage avec la mâche. Vous en trouverez assez facilement dans les supermarchés. 
Se conserve longtemps dans la porte du réfrigérateur, même après ouverture.

dimanche 15 juin 2014

Très Sainte Trinité.


Couronnement de la Vierge Marie par la Sainte Trinité.
Enguerrant-Quarton (1454)

 
Évangile selon St Jean chapitre 3, 16-18
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.


 

Nul n´a jamais vu Dieu. 

Nul ne sait qu'il est Père,
Mais Jésus nous l´a révélé.
Et l´homme apprend qu’il est aimé.



Nul ne connaît le Fils,

Nul n´en sait le mystère,
Mais Jésus nous l'a révélé
Et l´homme apprend qu’il est aimé.



Nul ne connaît son cœur,

Nul n´en sait la misère.
Si l´Esprit vient pour l´habiter,
Et l´homme apprend qu’il est aimé.



Nul ne saurait unir

Les enfants de la terre.
Si l´amour veut tout rassembler,
Et l´homme apprend qu’il est aimé.


Catherine Sesboüé - 2008

La Trinité est Une:

Nous ne croyons pas en trois dieux, mais en 1 seul Dieu en 3 personnes : 
le Père, le Fils et l'Esprit Saint. 

Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. 

Chacune des trois personnes n'existe qu'en union avec les deux autres dans une parfaite relation d'amour. 

Ainsi toute l'œuvre de Dieu est l'œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois personnes.

J'aime le détail de ce tableau où l'Esprit Saint est représenté de façon très classique par une colombe.

Mais plus étrange sont ces deux personnages qui se font face, absolument identiques par leur vêtement pourpre, leur âge, leur attitude. 
Il s'agit évidement du Père et du Fils, 1ère et 2ème personne de la Trinité.

"Dieu personne ne l'a jamais vu", mais ici sous le pinceau du peintre Enguerrand-Quanton, on découvre une vérité annoncé par Jésus dans l'évangile de Jean:

"Qui m'a vu, a vu le Père." ( Jean 14,9)





Tableau visible au musée Pierre de Luxembourg. Villeneuve-lès-Avignon.




mardi 10 juin 2014

Roulé aux trois viandes. (Varoma)



Voici une recette facile à réaliser et qui présente bien . N’étant que 2 à la maison en ce moment, j’ai divisé les proportions par 2. (Pour 2 bons repas)
Chaud, je l’ai accompagné d’une sauce légère au basilique. (voir ci-dessous)
Froid, avec la salade d'aubergine aux épices

Une recette du livre “la cuisine à toute vapeur”.

Pour 8 personnes :
40 g de pain rassis
Un peu de lait
500 g de viande de bœuf coupé en morceaux
2 œufs
1 cuillère 1/2 à café de sel
2 pincées de poivre
300 g de veau coupé en morceaux
100 g d'épinards surgelés, décongelés et égouttés
1 cuillère à café de sel aromatisé
3 cuillères de fond de légumes
3 cuillères à café de fond de volaille
150 g de volaille coupé en lanières
700 g d'eau


Papier aluminium.

Préparation :

Mettre le pai
n à tremper avec le lait.

Mettre la moitié de la viande de bœuf dans le bol et hacher  10 sec/Vit7. (Ou prendre du steak haché)

Transférer dans un récipient et réserver


Répéter l'opération avec le reste de la viande de bœuf.


Ajouter toute la viande de bœuf, 1 œuf, la moitié du pain égoutté, 1 pincée de poivre, 1 c à c de sel aromatisé, mixer 1mn/Vit3/Sens Inverse.


Vider le bol dans un récipient et réserver.


Mettre la viande de veau dans le bol, hacher 20 sec/Vit7.


Ajouter les épinards, 1 œuf, le reste du pain, 1/4 d'une c à c de sel, 1 pincée de poivre, 1 c à c de sel aux herbes et mixer 1 m
Vit3/Sens Inverse/

Assaisonner l'émincé de volaille avec le sel aromatisé aux légumes et les fonds de sauce.

Réaliser 2 roulés de viandes en étalant la moitié de viande de bœuf sur une feuille de papier aluminium huilé.

Tassez chaque épaisseur de viande.


Étaler la moitié du mélange veau-épinards par dessus.


Disposez la moitié des lanières de volaille au milieu.


Roulez l'ensemble et replier chaque extrémité du papier aluminium bien serrée.


Mettre le roulé à la viande dans le Varoma.


Répéter l'opération avec le reste de viandes.


Versez l'eau dans le bol, mettre en place le Varoma et faites cuire 40mn/Varoma/Vit1.


Laisser refroidir pendant 1/2 heure.


Déballer les roulés de viande et les  couper en tranches.


Disposer sur un plat de service et servir chaud
.


Sauce au basilic:
50 gr d’eau
50 gr de vin blanc
60 gr de crème légère
1/2 bouillon cube aux herbes
1 bonne c à c de maïzena (10 gr environ)
2 belles c à s de pesto maison ou du commerce.
Mettre tous les ingrédients dans le bol sauf le pesto. Cuire 5mn/Vit3/100°
A la sonnerie ajouter le pesto, mélanger 10 sec/Vit3.

Vous pouvez remplacer le pesto par des cornichons coupés en morceaux, des câpres.
Remarques diverses pour réaliser la moitié de la proportion:
Il faut une moitié d’œuf pour le bœuf et une autre moitié pour le veau.Pour plus de facilité, battre l’œuf en omelette et diviser en 2.
J’ai raccourci le temps de cuisson de 5 mn.
Rouler les viandes n’est pas difficile, veiller seulement à ne pas faire un rouleau trop long. Il doit rentrer dans le Varoma. Sinon le couper en 2. 

Peut-être que je mettrais un peu plus de mie de pain, la prochaine fois, pour plus de moelleux.

lundi 9 juin 2014

Tarte aux framboises surgelées.


Il y a quelques jours j'ai nettoyé à fond mon congélateur qui en avait grand besoin.
J'ai retrouvé au fond d'un tiroir, un petit pot de framboises du jardin. Il fallait les utiliser très vite, d'autant que la récolte nouvelle arrive!
Voici une délicieuse recette qui les a bien mises en valeur!


Framboises surgelées (+ ou - 200 gr)
de la confiture de fruits rouges (environ 2 c à s.)
1 pâte feuilletée
120 g de sucre en poudre
150 gr de crème fraîche liquide 1/2 écrémée.
2 œufs
1 cuillère à soupe de rhum

 
Mettre les framboises surgelées à température ambiante.

Foncer un moule à tarte avec la pâte feuilletée. Piquer le fond de tarte avec une fourchette.

Préparez la garniture : battre les œufs avec le sucre, la crème liquide et la cuillère à soupe de rhum. (30s/Vit4)

Verser cet appareil sur la tarte.

Enfourner la tarte pendant 15 minutes à four préchauffé à 200°.


Laisser refroidir la préparation.


Disposer les framboises bien serrées sur toute la surface de la tarte.


Faire fondre la gelée de fruits rouges à feu doux dans une casserole, puis napper les fruits avec.


Réserver la tarte aux framboises au frais pendant au moins 30 minutes.




dimanche 8 juin 2014

IL répandit sur eux son souffle.

Évangile selon St Jean chapitre 20, 19-23
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs.

Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »

Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.


Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »


Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »



 
Comme le Père l’a envoyé, Jésus nous envoie aussi : « Moi aussi je vous envoie, recevez l’Esprit Saint ». 

Après avoir dit cela, il répand sur eux son souffle. 

Lors de la création de l’homme (Genèse 2,7), on trouve pour la première fois ce mot « souffle » : 
« Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines, le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant ». 

Au moment de la création, le souffle de Dieu donne la vie à l’homme. Par le péché, l’homme a perdu cette vie donnée par Dieu. 

Ici Jésus nous donne à nouveau son souffle ; il nous donne une nouvelle vie, une vie qui vient de lui ! 

Cette vie de Dieu, que l’on a reçue lors de notre baptême et en plénitude lors de la confirmation, et que nous recevons aujourd’hui à nouveau, nous donne la force pour être témoins du Christ, de son amour, de sa mort, de sa Résurrection, de sa paix, de sa miséricorde !



« Respire en moi, Esprit-Saint, que mes pensées soient saintes. 
Guide-moi, Esprit-Saint, que mes œuvres soient saintes. 
Séduis-moi, Esprit-Saint, que l’amour en moi soit saint. 
Donne-moi ta force, Esprit-Saint, que je préserve en moi ce qui est saint. 
Préserve-moi, Esprit Saint de ne jamais perdre ta sainteté qui est en moi ».

 Prière de Saint-Augustin.
 




mardi 3 juin 2014

Filet de merlan exotique.

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Il y a longtemps que j’ai cette recette dans mes tiroirs. La voilà publiée, pour votre plaisir!





Pour 2 personnes
4 gousses d'ail
150 gr de lait de coco
Le jus de 1 citron vert
1 c à s de curry
200 g d'ananas coupé en morceaux
2 oignons nouveaux avec leurs fanes
2 beaux filets de merlans
3 c à s d'huile
2 c à s de graines de sésame
Sel et poivre

 
clip_image003 Couper l’ananas frais (ou en conserve) en fine brunoise et le faire revenir dans une poêle antiadhésive, jusqu’à ce qu’il soit doré. Réserver.

Pelez l'ail, émincez-les puis faites-les frire à feu vif dans l'huile avec les graines de sésame.

Quand tout est bien coloré, ajouter l’ananas et le lait de coco, le citron et le curry. Faire réduire à petit bouillon. Sortez du feu et laissez refroidir.

Coupez 2 feuilles de papier alu pour les papillotes, étalez dessus les filets de merlan coupé en 2 ou 3 morceaux chacun. Puis le mélange ananas/ail/sésame/lait de coco/ jus de citron vert/curry, ainsi que les oignons coupés en fines lamelles. 

Saler, poivrer
Fermez la papillote.

Mettre 1 l d'eau dans le bol et préchauffez
Varoma/environ 5 mn, puis quand la T° est atteinte
Poser le Varoma sur le bol et programmer 30mn/ Varoma/mijotage
Servir avec du riz!

Variante: Peut se faire avec des mangues.
Possibilité aussi de faire roussir seulement l’ail et le sésame et poser les autres ingrédients crus sur le poisson.























lundi 2 juin 2014

Sainte Blandine, Saint Pothin et leurs compagnons…


Leur histoire à la fois tragique et pleine de noblesse a impressionné mon enfance. Enfants, nous sommes allés plusieurs fois sur les traces de “nos” martyrs lyonnais en arpentant le théâtre romain de Fourvière.


Amphithéâtre des trois Gaules. Au fond on voit le poteau
placé à l'époque moderne, en évocation des martyrs.
Même si historiquement, ce n’est pas exactement le lieu de leur martyre qui aurait plutôt eu lieu à l’amphithéâtre des Trois Gaules, dont il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges.

Mais nos imaginations fertiles, nourrit de ces beaux témoignages transmis de génération en génération faisaient le reste.


Le martyre de Sainte Blandine (en 177) livrée aux lions et ceux d'autres chrétiens de Lyon et de Vienne, fut décrit par des témoins oculaires qui écrivirent une lettre à l'Eglise de Phrygie et d'Asie. Celle-ci fut retranscrite par Eusèbe (265-340) dans son histoire ecclésiastique.


Saint Pothin fut le premier évêque de Lyon. Il venait de l'Asie et avait été formé à l'école de saint Polycarpe, évêque de Smyrne qui l'a envoyé dans les Gaules.

Après avoir gagné un grand nombre d'âmes à Jésus-Christ, Pothin fut arrêté à Lyon sous le règne de Marc-Aurèle. 

Il était âgé de quatre-vingt-dix ans, faible et tout infirme mais son zèle et le désir du martyre soutenaient ses forces et son courage. 
Conduit au tribunal au milieu des injures de la populace païenne, il fut interrogé par le gouverneur, qui lui demanda quel était le Dieu des chrétiens. "Vous le connaîtrez si vous en êtes digne," répondit l'évêque! 
A ces mots, la multitude furieuse se précipite contre lui; ceux qui étaient plus près le frappant à coups de pied et à coups de poing, sans aucun respect pour son âge. Le vieillard conservait à peine un souffle de vie quand il fut jeté en prison, avec de nombreux chrétiens dont Sainte Blandine. Là, il expira peu après, roué de coups.

Le récit du martyre des compagnons de saint Pothin est une des plus belles pages de l'histoire de l'Église des premiers siècles.

Les martyrs de Lyon et de Vienne

Le diacre Sanctus (Vienne) supporta sans faiblir toutes les tortures, au point que son corps était devenu un amas informe d'os et de membres broyés et de chairs calcinées. Au bout de quelques jours, miraculeusement guéri, il se trouva fort pour de nouveaux supplices. Il ne voulait dire à ses bourreaux ni son nom, ni sa patrie, ni sa condition et à toutes les interrogations il répondait: "Je suis chrétien!" Ce titre était tout pour lui. Livré enfin aux bêtes, il fut égorgé dans l'amphithéâtre.

Maturus eut à endurer les mêmes supplices que le saint diacre; il subit les verges, la chaise de fer rougie au feu, et fut enfin dévoré par les bêtes féroces.
Le médecin Alexandre, qui, dans la foule des spectateurs, soutenait du geste le courage des martyrs, fut saisi et livré aux supplices.

Attale
, pendant qu'on le grillait sur une chaise de fer, vengeait les chrétiens des odieuses imputations dont on les chargeait indignement: "Ce ne sont pas, disait-il, les chrétiens qui mangent les hommes, c'est vous; quand à nous, nous évitons tout ce qui est mal." On lui demanda comment s'appelait Dieu: "Dieu, dit-il, n'a pas de nom comme nous autres mortels."

Il restait encore le jeune Ponticus, âgé de quinze ans, et l'esclave Blandine, qui avaient été témoins de la mort cruelle de leurs frères. Ponticus alla le premier rejoindre les martyrs qui l'avaient devancé.


Extrait de la lettre d'Eusèbe:
Eglise de Pont-de-Roide (25)

En la personne de Blandine, le Christ montra que ce qui paraît aux yeux des hommes sans beauté, simple, méprisable, est digne, aux yeux de Dieu, d’une grande gloire à cause de l’amour qu’on a pour lui, 
cet amour qui se montre dans ce qu’on est capable de faire et ne se vante pas d’une apparence extérieure. 

Nous tous, en effet, nous avions craint, et avec nous sa maîtresse – laquelle était aussi engagée dans le combat et au nombre des martyrs – que Blandine, dans cette lutte, ne soit pas capable, à cause de sa faiblesse physique, de faire avec assurance sa confession de foi. 

Mais Blandine fut remplie d’une telle force qu’elle épuisa et fit capituler tous ceux qui successivement la torturèrent de toutes les façons, du matin au soir. 
Eux-mêmes se reconnaissaient vaincus, ne sachant plus quoi lui faire, et ils s’étonnaient qu’elle respirât encore, quand tout son corps était brisé et ouvert. 
Ils avouaient qu’une seule espèce de ces tortures était suffisante pour arracher la vie à quelqu’un ; à plus forte raison, des tortures si cruelles et si nombreuses ! 

Cependant la bienheureuse, comme une courageuse athlète, trouvait une nouvelle jeunesse dans la confession de sa foi. C’était pour elle une reprise, un repos, un apaisement dans tout ce qui lui arrivait, que de dire : « Je suis chrétienne et chez nous il n’y a rien de mauvais ».

Basilique Notre-Dame de Fourvière. Lyon 

Envoyée dans l'arène avec ses compagnons, elle les exhortait à garder leur foi malgré les supplices.
"Blandine,  Sanctus, Maturus et Attale furent conduits à l'amphithéâtre. Blandine fut attachée à un poteau, exposée aux bêtes féroces lâchées dans l'amphithéâtre. Les autres chrétiens, dans leur supplice, l'entendaient prier à haute voix. Il leur semblait voir, en regardant leur sœur, celui qui a été crucifié pour nous. Celui qui souffre pour le Dieu vivant ne fait qu'un avec le Christ.

Aucune bête n'attaqua Blandine. A la fin de la journée on égorgea Maturus et Sanctus, qui survivaient à peine à leurs blessures et on remit Blandine en prison. 

Cachot de Sainte Blandine. Crypte de la chapelle de l'Antiquaille, Lyon.
Blandine, rayonnante de joie, fut torturée avec une cruauté particulière, puis livrée à un taureau. Elle fut bien des fois projetée en l'air par les cornes de l'animal, mais on aurait dit qu'elle ne se rendait compte de rien. 
Elle ne pensait qu'à Jésus Christ. N'étant toujours pas morte, les romains décidèrent de l'achever à l'épée. Les païens eux-mêmes reconnaissaient que jamais une femme n'avait enduré de telles souffrances.


Amphithéâtre des trois Gaules le 10/05/1986
 Le Pape Jean-Paul II lors de son voyage apostolique en 1986 à Lyon déclara : " Ils n'ont pas voulu renier Celui qui leur avait communiqué sa vie et les avait appelés à être ses témoins.

Nous savons qu' ils sont nombreux aujourd'hui encore, et dans toutes les parties du monde, ceux qui subissent les outrages, le bannissement et même la torture à cause de leur fidélité à la Foi chrétienne.
En eux le Christ manifeste sa puissance.
Les martyrs d'aujourd'hui et les martyrs d'hier nous environnent et nous soutiennent pour que nous gardions nos regards fixés sur Jésus."


Source: Christroi
Sources chrétiennes




dimanche 1 juin 2014

Joie d'être Chrétien…

Hymne à la Joie, 1988 (Archives Manessier, Adagp, Paris 2012)
Première lettre de Saint Pierre Apôtre (4, 13-16)
Mes bien-aimés, puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d'être dans la joie et l'allégresse quand sa gloire se révélera.
Si l'on vous insulte à cause du nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous.
Si l'on fait souffrir l'un de vous, que ce ne soit pas comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme dénonciateur.
Mais si c'est comme chrétien, qu'il n'ait pas de honte, et qu'il rende gloire à Dieu à cause de ce nom de chrétien.
Saint Pierre. Basilique Saint Jean de Latran (Rome)

Dans sa lettre, l'apôtre Pierre insiste sur ce point : il rappelle aux chrétiens la nécessité d'être vraiment reliés au Christ. 

Ils en ont bien besoin car ils sont affrontés à toutes sortes de persécutions. Mais Jésus avait prévenu : "le serviteur n'est pas au-dessus de son maître". Le Seigneur Jésus a connu la persécution, le rejet et la croix. Il en sera de même pour des générations de chrétiens. 

Nos médias n'en parlent presque pas : de nombreux chrétiens continuent à être persécutés et mis à mort en Chine, en Corée du Nord, en Égypte et dans de nombreux pays islamistes. Ils sont nombreux ceux et celles qui vivent chaque jour avec la peur au ventre. 

A travers eux, c'est la famille des chrétiens, notre famille, qui est éprouvée. Ensemble, en communion avec eux, nous prions et nous supplions le Seigneur : qu'il nous garde fermes dans la foi jusqu'au jour où sa gloire se révélera à tous.

Cristeros, martyrs du Mexique.


Viens Esprit-Saint,
Viens nous donner la confiance
Et nous pourrons tenir en plein milieu de la peur
Puisque Dieu est notre fidèle ami !