Pourquoi AUX 2 TABLES? parce que l'homme ne vit pas que de pain....

vendredi 27 décembre 2013

Poulet au lait.



Beaucoup d’avantages avec ce poulet: Il embaume la cuisine, la viande est délicieusement parfumée, fondante, et la cuisson en cocotte au four vous dispense d’un nettoyage fastidieux que vous auriez eu avec un poulet rôti.

Une recette de Jamie Oliver dans son livre “Toqué de cuisine”, trouvée sur le blog de “Péché de gourmandise”. Deux gages de réussite gustative.

1 poulet de 1,5 kg
50 g de beurre
Huile d'olive
Sel et poivre du moulin
1/2 bâton de cannelle
Les feuilles d'une botte de sauge
Les zestes de 2 citrons + le jus d'un des 2 citrons
10 gousses d'ail avec la peau
600 g de lait


Pour accompagner :
Purée de pommes de terre
Épinards tombés au beurre

 
Préchauffer le four à 190°

Assaisonner le poulet.

Prendre une cocotte de la taille du poulet, y faire fondre le beurre avec un peu d'huile d'olive.

Faire dorer le poulet de tous côtés. Le réserver ensuite sur un plat et jeter la graisse de cuisson et gardant tous les sucs de cuisson qui donneront à la sauce tout son bon goût.


Remettre le poulet dans la cocotte avec tous les autres ingrédients ( sauge, cannelle, gousses d’ail, zestes de 2 citrons et jus d'1 citron et le lait ).

Mettre le couvercle et cuire à 190° pendant 90 mn environ, en arrosant la viande de temps en temps avec la sauce qui va devenir grumeleuse. (J'avoue  ne pas avoir fait l'arrosage!. 
La température + l’acidité du citron vont faire cailler le lait, c'est normal.)
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Pour le service  découper le poulet en 4 morceaux, les mettre sur les assiettes de service et napper de la sauce grumeleuse.

Accompagner d'épinard tombés au beurre et d'une purée de pommes de terre faite maison.
N'oubliez surtout pas d'écraser avec le dos de votre fourchette, les gousses d'ail en chemise. Un régal!

Si l’aspect grumeleux de la sauce ne vous convient pas, vous pouvez la mixer au Thermomix: Vit/6/30s ou avec votre mixer habituel, après avoir retirer les gousses d’ail, la sauge, le bâton de cannelle.
Elle redeviendra bien lisse. Vous pouvez l’épaissir en ajoutant 1 c à s de Maïzena diluée dans un peu d’eau froide et faire épaissir soit dans une casserole soit au Thermomix: 4mn/Vit4/100°




mercredi 25 décembre 2013

Histoire de Noël... suite.

Aujourd'hui, un Sauveur nous est né:
C'est le Christ, le Seigneur!

                          Joyeux Noël à vous tous!


Suite de: "Voyage vers Bethléem" "La nativité". De Maria Valtorta.
..."
Je vois encore l'intérieur de ce pauvre refuge pierreux où, partageant le sort des animaux,Marie et Joseph ont trouvé asile.
Corregio

Le petit feu sommeille ainsi que son gardien. Marie soulève doucement la tête de sa couche, et regarde. Elle voit Joseph, la tête inclinée sur la poitrine, comme s'il réfléchissait, et elle pense que la fatigue a triomphé de sa bonne volonté de rester éveillé. Elle sourit, d'un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un papillon qui se pose sur une rose, elle s'assied, puis s'agenouille. Elle prie avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible. Puis, elle se prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière prolongée.

Joseph s'éveille. Il voit le feu presque mort et l'étable presque dans les ténèbres. Il jette une poignée de brindilles et la flamme se réveille. Il y ajoute des branches plus grosses, puis encore plus grosses car le froid doit être piquant, le froid de la nuit hivernale et tranquille qui pénètre partout dans ces ruines.

Le pauvre Joseph tout près comme il l'est de la porte - appelons ainsi l'ouverture que son manteau essaye d'obstruer - doit être gelé. Il approche les mains près de la flamme, défait ses sandales et approche ses pieds. Il se chauffe. Quand le feu est bien pris, et que sa clarté est assurée, il se tourne. Il ne voit rien, pas même cette blancheur du voile de Marie qui traçait une ligne claire sur le foin obscur. Il se lève et lentement s'approche de la couchette.


"Tu ne dors pas, Marie ?" demande-t-il. Il le demande trois fois, jusqu'à ce qu'elle en prenne conscience et réponde : "Je prie."
"Tu n'as besoin de rien ?"
"Non, Joseph."
"Essaie de dormir un peu, de reposer au moins."
"J'essaierai, mais la prière ne me fatigue pas."
"Adieu, Marie."
"Adieu, Joseph."


Marie reprend sa position. Joseph pour ne plus céder au sommeil s'agenouille près du feu et il prie. Il prie avec les mains qui lui couvrent le visage. Il ne les enlève que pour alimenter le feu et puis il revient à sa brûlante prière. À part les crépitements du bois et le bruit du sabot de l'âne, qui de temps en temps frappe le sol, on n'entend rien.


Un faisceau de lumière lunaire se glisse par une fissure du plafond et semble une lame immatérielle d'argent qui s'en va chercher Marie. Il s'allonge peu à peu à mesure que la lune s'élève dans le ciel et l'atteint finalement. Le voilà sur la tête de l'orante. Il la nimbe d'une blancheur éclatante.

Marie lève la tête comme pour un appel du ciel et elle s'agenouille de nouveau. Oh ! comme c'est beau ici ! Elle lève sa tête qui semble resplendir de la lumière blanche de la lune, et elle est transfigurée par un sourire qui n'est pas humain.


Que voit-elle ? Qu'entend-elle ? Qu'éprouve-t-elle ? Il n'y a qu'elle qui pourrait dire ce qu'elle vit, entendit, éprouva à l'heure fulgurante de sa Maternité. Je me rends seulement compte qu'autour d'elle la lumière croit, croit, croit. On dirait qu'elle descend du Ciel, qu'elle émane des pauvres choses qui l'environnent, qu'elle émane d'elle surtout.



Son vêtement, d'azur foncé, a à présent la couleur d'un bleu d'une douceur céleste de myosotis, les mains et le visage semblent devenir azurés comme s'ils étaient sous le feu d'un immense et clair saphir. Cette couleur me rappelle, bien que plus légère, celle que je découvre dans la vision du saint Paradis et aussi celle de la vision de l'arrivée des Mages. Elle se diffuse surtout toujours plus sur les choses, les revêt, les purifie, leur communique sa splendeur. 

La lumière se dégage toujours plus du corps de Marie, absorbe celle de la lune, on dirait qu'elle attire en elle tout ce qui peut arriver du ciel. Désormais, c'est elle qui est la Dépositaire de la Lumière, celle qui doit donner cette Lumière au monde. Et cette radieuse, irrésistible, incommensurable, éternelle, divine Lumière qui va être donnée au monde, s'annonce avec une aube, une diane, un éveil de la lumière, un chœur d'atomes lumineux qui grandit, s'étale comme une marée qui monte, monte en immenses volutes d'encens, qui descend comme un torrent, qui se déploie comme un voile...
La voûte, couverte de fissures, de toiles d'araignées, de décombres en saillie qui semblent miraculeusement équilibrées, noire, fumeuse, repoussante, semble la voûte d'une salle royale. Chaque pierre est un bloc d'argent, chaque fissure une clarté opaline, chaque toile d'araignée un baldaquin broché d'argent et de diamants. Un gros lézard, engourdi entre deux blocs de pierre, semble un collier d'émeraude oublié là, par une reine; une grappe de chauve-souris engourdies émettent une précieuse clarté d'onyx. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute n'est plus de l'herbe : ce sont des fils et des fils d'argent pur qui tremblent dans l'air avec la grâce d'une chevelure flottante.

La mangeoire inférieure, en bois grossier, est devenue un bloc d'argent bruni. Les murs sont couverts d'un brocart où la blancheur de la soie disparaît sous une broderie de perles en relief. Et le sol... qu'est-ce maintenant le sol ? Un cristal illuminé par une lumière blanche. Les saillies semblent des roses lumineuses jetées sur le sol en signe d'hommage; et les trous, des coupes précieuses, d'où se dégagent des arômes et des parfums.


Et la lumière croît de plus en plus. L'œil ne peut la supporter. En elle, comme absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge... et en émerge la Mère!

 


Oui, quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils nouveau-né dans ses bras. Un petit Bébé rose et grassouillet qui s'agite et se débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui iraient bien dans le cœur d'une rose; qui vagit d'une voix tremblotante exactement comme celle d'un petit agneau qui vient de naître, ouvrant la bouche, rouge comme une petite fraise de bois, montrant sa petite langue qui bat contre son palais couleur de rose; qui remue sa petite tête si blonde qu'on la croirait sans cheveux, une petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l'une de ses mains pendant qu'elle regarde son Bébé et l'adore, pleurant et riant tout ensemble et qu'elle s'incline pour y déposer un baiser, non pas sur la tête innocente, mais sur le milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit cœur, qui bat, qui bat pour nous... là où un jour sera la blessure. Elle la panse d'avance, cette blessure, sa Maman, avec son pur baiser d'Immaculée.

Le bœuf éveillé par la clarté se dresse avec un grand bruit de sabots et il mugit. L'âne relève la tête et brait. C'est la lumière qui les réveille, mais j'aime penser qu'ils ont voulu saluer leur Créateur pour eux-mêmes et pour tous les animaux.


Joseph aussi, qui comme extasié priait avec autant d'intensité qu'il s'était abstrait de tout ce qui l'entourait, se secoue et entre ses doigts dont il se couvre le visage, il voit filtrer la lumière étrange. Il découvre le visage, lève la tête, se retourne. Le bœuf debout, lui cache Marie, mais elle l'appelle : "Joseph, viens."


Joseph accourt et devant le spectacle s'arrête comme foudroyé de révérence, il va tomber à genoux là où il se trouve. Mais Marie insiste : "Viens, Joseph." Elle appuie la main gauche sur le foin et tenant de la main droite l'Enfant qu'Elle serre sur son cœur, elle se lève et se dirige vers Joseph qui marche hésitant, pris entre le désir d'avancer et la peur d'être irrespectueux.

Au pied de la couche les deux époux se rencontrent et se regardent en pleurant de bonheur.


"Viens" dit Marie "offrons Jésus au Père."

Pendant que Joseph s'agenouille, elle, debout, entre les deux poutres qui soutiennent la voûte, élève sa Créature entre ses bras et dit : "Me voici. C'est pour Lui, ô Dieu, que je te dis cette parole. Me voici pour faire ta volonté.
 Et avec Lui, moi, Marie et Joseph mon époux. Voici tes serviteurs, Seigneur. Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, ta volonté pour ta gloire et ton amour." Puis Marie se penche et dit : "Prends, Joseph" et Elle offre l'Enfant.

"Moi ! À Moi ! Oh ! Non ! Je ne suis pas digne !" Joseph est tout effrayé, anéanti à l'idée de devoir toucher Dieu.


Mais Marie insiste en souriant : "Tu en es bien digne. Personne ne l'est plus que toi. C'est pour cela que Dieu t'a choisi. Prends-le, Joseph, et tiens-le pendant que je cherche les langes."

Kendra Burton
Joseph, rouge comme la pourpre, avance les bras et prend le petit bourgeon de chair qui crie parce qu'il a froid. Quand il l'a entre les bras, il ne persiste pas dans l'intention de le tenir par respect éloigné de lui. 
Il le serre contre son cœur et éclatant en sanglots : "Oh ! Seigneur ! Mon Dieu !" et il se penche pour baiser ses petits pieds et les sent glacés. 
Alors, il s'assoit sur le sol, le serre sur son sein. Avec son habit marron, avec ses mains il s'ingénie à le couvrir, à le réchauffer, à le défendre contre la bise nocturne. Il voudrait bien aller du côté du feu, mais là il y a un courant d'air qui entre par la porte. Mieux vaut rester où il est. Il vaut mieux même aller entre les deux animaux qui les protégeront du courant d'air et donneront un peu de chaleur. 
Il va se mettre entre le bœuf et l'âne avec les épaules tournées vers la porte, penché sur le Nouveau-né pour lui faire de sa poitrine une niche dont les parois sont une tête grise aux longues oreilles et un grand museau blanc aux naseaux fumants et aux bons yeux humides.

Marie a ouvert le coffre et en a tiré les linges et les langes. Elle est allée près du feu pour les réchauffer. La voilà qui va vers Joseph et enveloppe le Bébé dans les linges tiédis, puis elle protège la petite tête avec son voile. "Où allons-nous le mettre maintenant ?" dit-elle.
Joseph regarde autour, réfléchit... "Attends, dit-il. Poussons plus loin les deux animaux et leur foin. Tirons en bas le foin de la mangeoire qui est plus haut et mettons-le ici à l'intérieur. Le bord de cette mangeoire le protégera de l'air, le foin lui fera un oreiller et le bœuf par son souffle le réchauffera un peu." Et Joseph se met à l'ouvrage, pendant que Marie berce son Petit en le serrant sur son cœur et en appuyant sa joue sur la petite tête pour la réchauffer.


Joseph ravive le feu sans épargner le bois pour faire une belle flamme. Il réchauffe le foin et peu à peu le sèche et le met sur le sein pour l'empêcher de refroidir. Puis, quand il en a assez amoncelé pour faire un petit matelas à l'Enfant, il va à la mangeoire et l'arrange pour en faire un berceau. "C'est prêt, dit-il. Maintenant il faudrait bien une couverture pour empêcher le foin de le piquer, et pour le couvrir..."
"Prends mon manteau" dit Marie.
"Tu auras froid."

"Oh ! cela ne fait rien ! La couverture est trop rugueuse. Le manteau est doux et chaud. Je n'ai pas du tout froid. Mais que Lui ne souffre plus."

Joseph prend l'ample manteau de moelleuse laine bleue sombre et l'arrange en double sur le foin, avec un pli qui penche hors de la crèche. Le premier lit du Sauveur est prêt.



Et la Mère, de sa douce démarche ondoyante, le porte et le dépose, le recouvre avec le pli du manteau qu'elle amène aussi autour de la tête nue qui enfonce dans le foin, à peine protégé des piqûres par le mince voile de Marie. Il ne reste à découvert que le petit visage gros comme le poing, et les deux, penchés sur la crèche, radieux, le regardent dormir son premier sommeil. La chaleur des langes et du foin a arrêté ses pleurs et apporté le sommeil au doux Jésus.
..."

Je vous souhaite beaucoup de bonheur, de joie en famille!

lundi 23 décembre 2013

Histoire de Noël…

Je ne sais pas vous, mais moi je suis un peu agacée en ce moment par certaines publicités qui détournent notre belle Histoire Sainte. 
Une marque de chocolat, une chaîne TV cryptée bien connue, une marque de jeu électronique s'appuient sur Saint joseph, l'étable, les rois mages pour vendre leurs produits … bref: ça m’agace, ça m’agace…!

A nous raconter des histoires, autant qu’elles soient belles! Et si rien ne vaut d’aller puiser à la source même des Évangiles, j’ai eu l’idée de vous partager cette belle histoire écrite par une mystique italienne: Maria Valtorta qui dans des visions à reçu de pouvoir écrire des milliers de pages sur la vie de Jésus. 
Beaucoup de poésie dans ce texte, de pudeur, d’amour.

Croyants, incroyants, simples  curieux, je souhaite à tous les lecteurs de cette page, un bon moment, une belle rencontre, une pause dans le tourbillon de la dernière ligne droite avant Noël.
Bonne lecture!

Extrait de “l’Évangile tel qu’il m’a été révélé” tome 1, Ch 46. (Edition du Parvis)


Voyage vers Bethléem.



Je vois une grande route. Il y a une énorme foule. Des ânes qui vont, chargés de meubles et de personnes. Des ânes qui reviennent. Les gens éperonnent leurs montures, et qui va à pied se hâte parce qu’il fait froid.
..." L’air est pur et sec. Le ciel est serein, mais tout a ce semblant précis des jours de plein hiver. La campagne dépouillée semble plus vaste. Les pâturages ont une herbe courte, brûlée par les vents d’hiver. Sur les pâturages, les troupeaux cherchent un peu de nourriture, et cherchent le soleil qui naît lentement. Ils se serrent l’un contre l’autre parce qu’ils ont froids, eux aussi. Ils bêlent, levant le museau et regardant le soleil comme pour lui dire: “Viens vite, qu’il fait froid!” Le terrain présente des ondulations qui se font de plus en plus nettes. C’est un vrai paysage de collines. Il y a des dépressions herbeuses et des pentes de petites vallées et des crêtes. La route passe au milieu et se dirige vers le sud-est.
Marie est sur son âne gris, toute enveloppée dans un épais manteau. Sur le devant de la selle se trouve ce dispositif déjà vu au voyage vers Hébron et, par dessus, le coffre avec les objets les plus nécessaires.

Joseph marche à côté, tenant la bride:”Es-tu fatiguée?” demande-t-il de temps en temps.

Marie le regarde en souriant et dit: “Non.” A la troisième fois,elle ajoute: “C’est toi plutôt qui doit marcher à pied qui serais fatigué.”
“Oh! moi, pour moi ce n’est rien. Je pense que si j’avais trouvé un autre âne, tu aurais pu être plus à ton aise et nous aurions pu aller plus vite. Mais je n’en ai pas trouvé. Tout le monde a besoin de montures, en ce moment. Mais courage! Bientôt nous serons à Bethléem. Au-delà de cette montagne, c’est Ephrata.”


Ils restent silencieux. La Vierge, quand elle ne parle plus, paraît se recueillir en une prière intérieure. Elle sourit doucement à une de ses pensées et tout en ayant les yeux sur la foule, elle ne semble plus voir si c’est: un homme, une femme, un vieillard, un berger, un riche ou un pauvre. Mais ce qu’elle voit, c’est à elle seulement.

“As-tu froid?” demande Joseph, parce que le vent se lève.
“Non, merci.”
Mais Joseph n’a pas confiance. Il lui touche les pieds qui pendent sur le flanc de l’âne, les pieds chaussés de sandales et qu’on voit dépasser à peine de son long vêtement. Il doit les trouver froids car il secoue la tête. Il enlève une couverture qu’il porte en bandoulière et l’étend sur les jambes de Marie et jusque sur son sein de façon que les mains soient bien au chaud sous la couverture et le manteau.

Sanctuaire du Gloria in excelsis Deo.Bethléem.
Ils rencontrent un berger qui coupe la route avec son troupeau, qu’il fait passer d’un pâturage sur la droite à un autre sur la gauche. Joseph se penche pour lui dire quelque chose. Le berger lui répond par un signe d’assentiment. Joseph prend l’âne et le fait passer derrière le troupeau dans le pâturage. Le berger tire un bol grossier de sa besace, trait une grosse brebis aux mamelles gonflées et passe le bol à Joseph qui l’offre à Marie.
“Dieu vous bénisse tous les deux” dit Marie. “Toi pour ton amour et toi pour ta bonté. Je prierai pour toi.”
“Vous venez de loin?”
“De Nazareth” répond joseph.
“Et vous allez?”
“A Bethléem.”
“Long voyage pour la femme en cet état. C’est ta femme?”
“Oui, c’est ma femme.”
“Avez-vous où aller?”
“Non.”
“C’est bien ennuyeux: Bethléem est pleine de gens venus de partout pour se faire inscrire ou pour aller ailleurs faire la même démarche. Je ne sais si vous trouverez un logement. Connaissez-vous l’endroit?”
“Pas beaucoup.”
“Eh! bien… je te renseigne… à cause d’elle (et il désigne Marie). 

Cherchez l’auberge. Elle sera pleine, mais je vous l’indique pour vous donner un point de repère. Elle est dans une place, la plus grande. Vous partez de la rue principale. Vous ne pouvez pas vous tromper. Il y a une fontaine devant l’auberge, qui est grande et basse avec un portail. Elle sera pleine. Mais si vous ne trouvez rien à l’auberge et dans les maisons, passez par derrière de l’auberge dans la direction de la campagne. Il y a des écuries dans la montagne, qui parfois servent aux marchands allant à Jérusalem pour y mettre leurs animaux quand il n’y a pas de place à l’auberge. Ce sont des écuries, vous comprenez, dans la montagne: elles sont humides, froides et sans portes. Mais c’est toujours un refuge parce que la femme…ne peut rester sur la route. Peut-être là vous trouverez une place avec du foin pour dormir et aussi pour l’âne. Et que Dieu vous accompagne.”

“Et que Dieu te donne joie” répond Marie. Joseph à son tour lui dit:”La paix soit avec toi.”
Ils reprennent la route. Une dépression plus vaste apparaît de l’escarpement qu’ils ont franchi. Dans la dépression, en haut et en bas des pentes qui l’entourent, il y a des maisons et encore des maisons. C’est Bethléem.
“Nous voici sur la terre de David, Marie. Maintenant tu vas te reposer. Tu me sembles tellement fatiguée…”
“Non. Je pensais… Je pense…” Marie prend la main de Joseph et lui dit avec un sourire radieux: “Je crois vraiment que le moment est venu.”
“Dieu de miséricorde! Comment allons-nous faire?”
“Ne crains pas, Joseph. Ne te laisse pas troubler. Vois comme je suis calme, moi?”
“Mais tu souffres beaucoup?”
“Oh! non. Je suis remplie de joie. Une telle joie, si forte, si belle, si irrésistible, que mon cœur bat fort, fort et me dit: “Il nait! Il nait!” Il le dit à chaque battement. C’est mon Petit qui frappe à la porte de mon cœur et qui me dit: “Maman, me voici pour te donner le baiser de Dieu.”  Oh! quelle joie, mon Joseph!”
Mais Joseph n’est pas à la joie. Il pense à l’urgence de trouver un abri et il hâte le pas. Porte après porte, il demande un abris. Rien. 


Le dénombrement de Bethléem
par Brueghel ((1525-1569)

Tout est occupé. Ils arrivent à l’auberge. Elle est pleine jusque sous les portiques rustiques, qui entourent la grande cour intérieure, de gens qui bivouaquent.

Joseph laisse Marie sur l’âne à l’intérieur de la cour et il sort pour chercher dans d’autres maisons. Il revient découragé. Il n’y a rien. Le précoce crépuscule d’hiver commence à étendre ses voiles. Joseph supplie l’aubergiste. Il supplie des voyageurs. Eux sont des hommes en bonne santé. Ici c’est une femme sur le point de mettre au monde un enfant. Qu’ils aient pitié. Rien. Voici un riche pharisien qui le regarde avec un mépris visible, et, quand Marie s’approche, il s’écarte comme s’il s’était approché d’une lépreuse. Joseph le regarde et la rougeur de l’indignation lui monte au visage. Marie met la main sur le poignet de Joseph, pour le calmer et dit: “n’insiste pas. Partons. Dieu y pourvoira.”

Ils sortent, ils suivent le mur de l’auberge. Ils tournent par une ruelle encastrée entre elle et de pauvres maisons. Ils contournent  l’auberge. Ils cherchent. Voilà des espèces de grottes, de caves, dirai-je, plutôt que des écuries, tant elles sont basses et humides. Les plus belles sont déjà occupées. Joseph est accablé.
“Ohé! Galiléen!” lui crie par derrière un vieil homme. “Là au fond, sous ces ruines, il y a une tanière. Peut-être n’y a-t-il encore personne.”

Ils s’approchèrent de cette “tanière".” C’est vraiment une tanière. Parmi les décombres d’un bâtiment en ruine, il y a un refuge, au-delà duquel se trouve une grotte, un trou dans la montagne plutôt qu’une grotte. On dirait que se sont les fondations d’une ancienne constructions auxquelles servent de toit les matériaux étayés par ces troncs d’arbres à peine équarris.

Pour y voir plus clair, car il y a très peu de jour, Joseph sort de l’amadou et un briquet, et allume une petite lampe qu’il sort de la besace qu’il porte en bandoulière. Il entre. Un mugissement le salue. “Viens. Marie, elle est vide, il n’y a qu’un bœuf.” Joseph sourit: “Ça vaut mieux que rien!…”
Marie met pied à terre et entre.

Joseph a fixé la petite lampe à un clou dans l’un des troncs qui servent de pilier. On voit la voûte couverte de toiles d’araignées, le sol en terre battue et tout disloqué avec des trous, des cailloux, des détritus, des excréments et couvert de tiges de paille. Au fond un bœuf se retourne et regarde avec de grands yeux tranquilles pendant que du foin lui pend des lèvres. Il y a un siège grossier et deux pierres dans un coin, près d’une fente. Le noir de ce recoin indique que c’est là qu’on fait du feu.
Détail Nativité de R.Campin (1378-1444)

Marie s’approche du bœuf. Elle a froid. Elle lui met les mains sur le cou pour en sentir la tiédeur. Le bœuf mugit et se laisse faire. Il semble comprendre. De même quand Joseph le pousse plus loin pour enlever beaucoup de foin au râtelier et faire un lit pour Marie. Le râtelier est double: celui où mange le bœuf et par dessus une sorte d’étagère où se trouve une provision de foin. 
C’est celle-là que prend joseph. Le bœuf laisse faire. Il fait aussi une place pour l’âne qui, fatigué et affamé, se met à manger. Joseph découvre aussi un seau renversé tout cabossé. Il sort parce que dehors il y a un ruisseau et revient avec de l’eau pour l’âne. Puis il s’empare d’une botte formée de branches, déposé dans un coin et essaye de balayer le sol. Ensuite il étend du foin, en fait un lit, près du bœuf dans l’angle le plus sec et le plus abrité. Mais il le trouve humide ce pauvre foin, et il soupire. Il allume le feu et, avec une patience de chartreux, il sèche le foin par poignée près du feu.

Marie assise sur un tabouret, fatiguée, regarde et sourit. C’est fini. Marie s’installe de son mieux sur le foin moelleux avec les épaules appuyées sur un tronc. Joseph complète… l’ameublement en étendant son manteau qui fait office de tente sur le trou qui sert d’entrée. Un abris très relatif. Puis il offre du pain et du fromage à la Vierge et lui donne à boire de l’eau d’une gourde. “Dors maintenant” lui dit-il après. “Moi, je veillerai pour que le feu ne s’éteigne pas. Il y a du bois heureusement. Espérons qu’il dure et brûle. Je pourrai épargner l’huile de la lampe.”
                                                                        
Marie s’allonge, obéissante. Joseph la couvre avec le manteau même de Marie et la couverture qu’elle avait d’abord aux pieds.
“Mais toi… tu auras froid.”
“Non, Marie. Je reste près du feu. Tâche de te reposer. Demain ça ira mieux.”
Marie ferme les yeux sans se faire prier. Joseph se rencogne dans son coin sur le tabouret avec des brindilles à côté. Il y en a peu. Je ne pense pas qu’elles durent longtemps.

Voici comme ils sont situés: Marie à droite, avec les épaules tournées vers la porte, à moitié cachée par un tronc d’arbre et par le corps du bœuf qui s’est accroupi dans la litière. Joseph à gauche, tourné vers la porte et par conséquent en diagonale, avec le visage tourné vers le feu et les épaules vers Marie. Il se retourne  de temps en temps pour la regarder et la voit tranquille, comme si elle dormait. Il utilise peu à peu les branches et les jette une par une sur le feu pour qu’il ne s’éteigne pas, pour qu’il donne de la lumière et pour que ce feu de bois dure. Il n’y a plus que la lueur, tantôt plus vive, tantôt presque morte du feu, car la lampe est à bout de combustible et dans la pénombre se détache seulement la blancheur du bœuf, du visage et des mains de Joseph. Tout le reste n’est qu’une masse qui se fond dans l’épaisseur de la pénombre.
..."


...A suivre.... La naissance de Jésus.

dimanche 22 décembre 2013

Quatrième dimanche de l’Avent 2013.

 



Cette fois nous sommes tout proche de Noël. L’Avent, ce beau temps de préparation n’en n’a plus que pour quelques heures. Profitons-en pour fignoler nos préparatifs et allumons notre dernière bougie.

La quatrième bougie symbolise l’enseignement des prophètes annonçant un règne de Paix et de Justice.


Jésus est le Prince de la Paix. Pour que Sa Paix règne dans nos cœur, il nous faut nous tourner vers les autres, déplacer notre centre de gravité vers eux, mettre notre priorité sur l’amour du prochain; ce qui signifie que j’accepte de passer après.
Je ne cherche pas tant à être écouté qu’à écouter,
à être accueilli qu’à accueillir,
à être servi qu’à servir,
à être aimer qu’à aimer
                                   gifs barres de séparation
C’est aussi le temps de la justice, le moment de faire quelque chose pour ceux qui sont malades, seuls ou dans le besoin; de partager mes biens, un peu de mon précieux temps…

Pour que Jésus, le Pauvre, entre dans mon cœur, il me faut écarter les piquets de ma tente, sortir d’une certaine indifférence par trop confortable, avoir le courage de la compassion et l’audace de la charité.
Alors seulement je pourrai décorer la crèche de ma maison,  pour l’Accueillir vraiment.

Alors Noël sera le jour de Jésus, vrai jour de fête, et Il régnera dans nos cœurs.

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Place au le Prince de la Paix!
Doucement Il ARRIVE , Il VIENT!

vendredi 20 décembre 2013

Truffes aux 2 chocolats Limoncello-confit de citron.



Vous n'en ferrez qu'une bouchée de ces petites choses. Le Limoncello n'est peut-être pas indispensable, mais il apporte vraiment un plus.
(pour une trentaine de truffes)

80 g de chocolat au lait (je n'avais que du blanc.)
70 g de chocolat noir
120 g de crème fleurette (80 et 40 gr)
2-3 c à s de Limoncello
le zeste d'un citron jaune bio
citron confit (pour le décor) Voir ICI

Avec Thermomix:

Préparer les truffes la veille, ou le matin pour le soir.

Mettre dans le bol la crème et chauffer 100°/Vit1/2mn


Ajouter les 2 sortes de chocolat coupés en petits morceaux à la crème.
Mélanger 50°/Vit2-3/2mn.

Ajouter le Limoncello, les zestes et le reste de crème froide: 30 s/Vit3

Transvaser dans un petit saladier,couvrir de papier film au contact et mettre au réfrigérateur pendant au moins 4-5 heures. Pour gagner du temps on peut aussi mettre au congélateur 1 heures puis au réfrigérateur.

Fouetter la ganache avec un fouet comme une chantilly, quelques minutes.




Mettre dans une poche à douille cannelée et former les truffes dans des caissette en papier ou aluminium. Décorer avec un dé de citron confit du commerce ou maison. Laisser sécher au réfrigérateur plusieurs heures avant de servir.







Ruse de sioux pour remplir les caissettes en aluminium qui très légères ont tendance à se sauver pendant le remplissage. Je dépose la caissette dans un petit bougeoir en verre et tout devient très stable. A vous de trouver votre support!

Sortir les truffes juste avant le service car elles restent assez souples contrairement aux truffes "classiques."

Attention pour les enfants: présence d’alcool.
 
Sans Thermomix:

Préparer les truffes la veille. 
Porter à ébullition 80 g de crème fleurette et verser sur le chocolat en 2-3 fois de manière à obtenir une crème lisse.

Ajouter le Limoncello, le zeste de citron et le reste de crème froide (40 g). 

Mélanger, couvrir de papier film au contact et mettre au réfrigérateur pendant au moins 4-5 heures. Pour gagner du temps on peut aussi mettre au congélateur 1 heures puis au réfrigérateur.

Verser la ganache dans un bol et fouetter avec un fouet comme une chantilly,  quelques minutes. Mettre dans une poche à douille cannelée et former les truffes directement dans les caissettes. 
Décorer avec un dé de citron confit et laisser sécher au réfrigérateur plusieurs heures avant de servir.
Servir bien froid.

Recette trouvée sur le blog "Un déjeuner de soleil"

















mercredi 18 décembre 2013

Variations autour du citron.



Jusqu’où aimez-vous le citron? 

Voici 2 recettes pour utiliser ce fruit  d’hiver qui met du soleil dans nos assiettes et notre mental.

La première: 
une crème bien onctueuse à tartiner sur des toasts, avec des biscuits sablés, en garniture de gâteaux, macarons, vous l’avez reconnu, je veux parler du “lemon curd” so British!

La seconde: 
un confit d’écorces qui concentre toute l’essence du citron en une pâte à la fois sucré et acidulé. A utiliser à petite dose, avec la pointe d’un couteau, pour donner du peps à vos desserts. Explosion de saveurs assurée!
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Crème au citron, lemon curd.
(Pour 2 pots moyen confiture )

Entre parenthèse proportion pour 1 petit pot.

240 g de sucre (30 g)
Le zeste très fin de 2 citrons bio (1)
120 g de beurre coupé en morceaux (30 g)
3 oeufs de 60 g environ (1 )
150 g de jus de citron fraichement pressé (60 g)
(1 c à c de maïzena)
 
Verser le sucre dans le bol, mixer 15 s/Vit10

Ajouter les zestes de citron, mixer 20 /Vit 10  (10 s/Vit10)

Ajouter les morceaux de beurre, les œufs, le jus de citron (Maïzena), 

programmer 20 mn/Vit2/90°  (15 mn/Vit2/90°). 

Ôter le gobelet doseur.

Insérer le gobelet doseur et mixer 25 s/Vit6.  (20 s/Vit6).

Mettre dans les pots rincés à l’eau bouillante et fermer immédiatement le couvercle. Laisser refroidir avant de mettre au réfrigérateur.

 
                          gifs barres
Citron confit.

50 g d'écorces de citron non traité
75 g de sucre semoule
140 g (14 cl) de jus de citron jaune
500 g d’eau froide (X3)
 
Avec Thermomix:
Après avoir rincé les citrons, prélever à l’aide d’un économe la peau en évitant un maximum la peau blanche du dessous. 

Eviter également les grandes lanières mais faire des tronçons de petite taille.

Mettre les écorces dans le bol du TM. Les couvrir avec l’eau froide cuire + ou -7mn/Vit mijotage/Sens Inverse. (Mettre le gobelet)

Dès que l’eau atteint les 100°, stopper la cuisson. Égoutter dans une passoire et recommencer l'opération deux fois (pour  blanchir et enlever l'amertume).

Remettre les écorces dans le bol, ajouter le jus de citron, le sucre et faire cuire:
40mn/Vit mijotage/Sens Inverse. Penser cette fois  à ôter le gobelet du couvercle pour une meilleur évaporation.



Les écorces doivent devenir translucides et il doit rester juste quelques cuillères de sirop. 
Mixer de suite 1mn/Vit10. Racler les parois du bol et recommencer plusieurs fois, jusqu’à obtenir une pâte assez épaisse. 
Réserver dans un petit récipient étanche au réfrigérateur.
 
Sans Thermomix:
Mettre les écorces dans une casserole et couvrit d'eau froide. Porter à ébullition puis égoutter. Recommencer l'opération deux fois (pour  blanchir et enlever l'amertume).
Cuire ensuite les écorces blanchies avec le sucre et le jus de citron à feu moyen-doux pendant 40 minutes. Les écorces doivent devenir translucides et il doit rester juste quelques cuillères de sirop. Mixer de suite avec un bon blender . Réserver dans un petit récipient étanche au réfrigérateur.

fruit 58Orangettes...

Sur le même principe réaliser vos écorces oranges, citron clémentines confites en taillant plutôt vos zestes en lanières. Une fois cuites, ne pas mixer, égoutter les écorces sur une feuille cuisson, laisser sécher. Enrober de sucre cristal ou de chocolat.






































lundi 16 décembre 2013

Rome… 3/3

   
Voilà (enfin) la dernière partie de ce carnet de voyage.
(Pour voir ou revoir Rome 2/3 et Rome 1/3)

Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Musées du Vatican.
Je n’aurai jamais imaginé entrer dans un musée à 10h du matin et en ressortir à 18h sans avoir vu le temps s’écoulé!

Que de splendeurs concentrées en ce lieu chargé d’Histoire avec un grand H !

Notre petit guide de poche “Rome en quelques jours” donne quelques chiffres à donner le vertige:

“…7 kms d’expositions avec plus de chefs d’œuvres que n’en comptent beaucoup de petits pays vous occuperont pendant …une douzaine d’années en ne passant qu’une minute devant chaque œuvre!”

Autant dire que nous n’avons rien vu!

Onze musées, 5 galeries, 1400 salles!

Voici un peu dans le désordre des vues de quelques musées. la mise en valeur des objets est soignée. Quelques œuvres portent un numéro associé au guidage par audiophone, bien utile.

Le musée égyptien:

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La Pinacothèque:

Conversion de St Paul, tapisserie tissée dans l’atelier bruxellois de Pieter van Aelst, d’après un carton de Raphaël.
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Caravage: la descente de croix.


Adam et Eve, le jardin d’Eden. Wenzel Peter (1745-1828)
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Musée Pio Clementino: consacré à la statuaire grec et romaine.
La salle des animaux.
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Plafond d’une galerie
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Guéridon en marqueterie: Combien d’heures de travail et quelle patience pour une telle merveille?
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Plafond décoré, détail. Ne sont-ils pas craquants ces chérubins?
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La Chambre de la Signature renferme les plus célèbres fresques de Raphaël, marquant l’épanouissement de sa carrière au Vatican et l’éclat de la Renaissance.C’est en ce lieu que les actes officiels étaient signés par le pape.
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La chapelle Sixtine:
Les chefs d’œuvres s’y bousculent encore plus qu’ailleurs. Michel-Ange, Raphaël, Bottticelli, le Pérugin se côtoient, se concurrencent, chacun avec son style. La chapelle est une véritable catéchèse: la bible toute entière s’étale devant nos yeux éblouis!
Combien sommes nous à admirer ce lieu, debout, serrés les uns contre les autres?  Une foule innombrable avec, pour la plupart, le casque audiophone vissé aux oreilles, essayant de capter du regard, le mouvement d’un personnage, une scène biblique, le tout ponctué de quelques rappels à l’ordre d’un personnel vigilent: “Silenzio!" "No picture!”

Oui, silence et contemplation… Qu’importe la foule, je suis seule devant la “Création du monde”, seule devant “Le jugement dernier”

Les photos sont interdites et nous avons respecté la consigne. Mais je ne pouvais pas vous laisser sur votre faim :  voici quelques vues trouvées ici ou là sur le net.
sixtineplafond sixtine
Vue de la chapelle et du plafond
M-Ange-Moise
De Michel-Ange: Moïse abreuve le bétail.
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La chute d’Adam et Eve qui sont chassés du paradis. (Michel-Ange)

Le musée ethnologique:
Inauguré par Pie XI en 1926, il se trouvait autrefois au Latran. Il rassemble des œuvres d’art et des témoignages historiques de toutes les parties du monde touchées par des missions pontificales.

Habit de fête d’un Papou de Guinée.
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Pour terminer notre visite, nous empruntons cet escalier hélicoïdal pour sortir du musée.
Construit en 1932 par Giuseppe Momo, il est formé d’une double hélice, comme la structure de  l’ADN humain. Mais ce musée ne concentre-t-il pas lui aussi, toute l’histoire de notre humanité?
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Le Panthéon, sa fontaine.
Le temple, tel que nous l’avons vu, a été construit sous l'empereur Hadrien, entre 118 et 125, à la place d'un précédent temple, construit par Agrippa et détruit par le feu. Consacré à tous les dieux romains, le temple est donné par l'empereur Byzantin Phocas au Pape Boniface IV qui le reconverti en église en l'an 609. C'est cette transformation du Panthéon qui l'a sauvé de la destruction.
Panthéon1Panthéon2
panthéon
 
Place Navone: sa fontaine
La place Navone est l'une des places les plus connues de Rome et la plus grande. La piazza Navona est un lieu de passage obligé ! Construite à l'emplacement de l'ancien stade Romain de Domitien (81-96 après J.C) elle reprend la forme de la piste. Ce qui explique sa forme toute en longueur!
La fontaine monumentale, qui orne le centre de la place est l'œuvre du Bernin.
ROME place Navona

Place de la République:
La Place de la République s'est appelée Place Esedra jusqu'aux Jeux olympiques de Rome de 1960.
Elle se situe à proximité de la gare Termini, en face des Thermes de Dioclétien.  Au centre de la place,  la fontaine des Naïades, œuvre de Mario Rutelli de Palerme (1901).

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Fontaine de Trevi
Située en plein cœur de la ville, à proximité du Panthéon et de la place d'Espagne, la fontaine de Trevi est la fontaine la plus connue de Rome et un lieu de passage obligé !Construite à la demande du Pape Benoit XIV, elle est l’œuvre de Nicolas Salvi qui l'achève en 1762. La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau d'une source, l'Acqua Virgine. Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas reliefs de la fontaine.
Fontaine Trevi

Colonne Trajane:
Erigée de 107 à 113 par l'empereur Trajan (96-117), pour immortaliser ses campagnes contre les Daces (peuple habitant la Dacie, l'actuelle Roumanie) entre 101 et 107. Véritable bande dessinée de marbre blanc. Dans le socle de cette colonne est installée la chambre funéraire aux urnes en or contenant les cendres de l'empereur et de son épouse Plotine.
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Musée du Capitole
Située sur l'une des 7 collines de Rome, la Place du Capitole a été le cœur religieux (temple de Jupiter, Junon et Minerve) et politique de la Rome antique. Le rôle politique de la place du capitole est demeuré en devenant le siège du gouvernement de la ville

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Musée national Palazzo Venezia à l’architecture intérieure remarquable:
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Vous êtes d’accord…
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…Rome, c’est le pied ! Non?
ROME-selection-n°146 - Copie